Entretien avec l’artiste Ghada Amer
Comment abordez-vous cette première rétrospective française ? J’ai envie de dire « enfin ! » Je ne l’attendais plus. Je n’y croyais plus. Je suis très heureuse de
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Comment abordez-vous cette première rétrospective française ? J’ai envie de dire « enfin ! » Je ne l’attendais plus. Je n’y croyais plus. Je suis très heureuse de
What are your feelings about this first French retrospective? I feel like saying “At last!”. I wasn’t expecting it anymore, nor did I believe it
La première rétrospective française consacrée à Ghada Amer se déroulera donc à Marseille. Comment est né ce projet ? Hélia Paukner Ghada Amer est une artiste
The first French retrospective devoted to Ghada Amer will take place in Marseille. How did this project come about? Hélia Paukner Ghada Amer is a
Though known primarily for her embroidered painting, ceramics, and stainless steel and bronze sculptures, Ghada Amer has been making garden sculptures since 1997, that is
In Portrait #1 (2013), the woman’s face emerges through the mantra “I am just a person trapped inside a woman’s body.” The portrait is composed
Portraits of the Women that I Know is an ongoing series of portraits that Ghada Amer started in 2013 and that includes a self-portrait. Each
“Cette nouvelle manie de se faire femme-peintre…” “This new compulsion to be a woman painter…” Abbé de Fontenay, Journal général de France no.71. 14 juin
Boris Vian
S’il pleuvait des larmes
Lorsque meurt un amour
S’il pleuvait des larmes
Lorsque des coeurs sont lourds
Sur la terre entière
Pendant quarante jours
Des larmes amères
Engloutiraient les tours
S’il pleuvait des larmes
Lorsque meurt un enfant
S’il pleuvait des larmes
Au rire des méchants
S’il pleuvait des larmes
En flots gris et glacés
Des larmes amères
Rouleraient le passé
S’il pleuvait des larmes
Quand on tue les coeurs purs
S’il pleuvait des larmes
Quand on crève sous les murs
Sur la terre entière
Il y aurait déluge
Des larmes amères
Des coupables et des juges
S’il pleuvait des larmes
Chaque fois que la mort
Brandissant les armes
Fait sauter les décors
Sur la terre entière
Il n’y aurait plus rien
Qu’les larmes amères
des deuils et du destin.